IDS

un lyonnais a écrit:Pour répondre à Bizoo aucun antécédant pour au moins l'un d'entre eux.Pour les autres je ne sait pas.

Bordeaux: L'ex-président des Ultramarines relaxé - 19/09/2008

Source: Sud Ouest

Florian Brunet, l'ancien président des Ultramarines, l'un des clubs de supporters des Girondins de Bordeaux, a entendu hier devant le tribunal correctionnel de Bordeaux, le seul mot qu'il attendait : « relaxe ».
Cet homme de 30 ans, responsable d'une importante société de transport à Carbon-Blanc, était poursuivi pour des violences sur un policier, commises le 24 janvier dernier lors du match Bordeaux - Saint-étienne, au stade Chaban-Delmas. Il avait toujours nié être l'auteur des faits, et plus de sept mois après son interpellation, la justice vient de lui donner raison, à l'issue de quelques rebondissements inattendus.

Figure emblématique. Ce soir de janvier, les forces de l'ordre étaient intervenues au virage Sud après le départ d'un fumigène. Un adolescent de 13 ans, soupçonné de l'avoir allumé, était interpellé et cette arrestation a provoqué des remous parmi les supporters. Lors d'un mouvement de foule, un lieutenant de police a été frappé à la tête. Il a eu le tympan perforé.
La victime tournait le dos à son agresseur. Impossible donc de l'identifier. Mais un autre policier, témoin des faits, a reconnu « formellement » Florian Brunet comme étant l'auteur du coup, lors d'un « tapissage », c'est-à-dire la présentation de plusieurs personnes derrière une glace sans tain, au commissariat central.

Il avait toujours nié être l'auteur des faits

L'ancien président des Ultramarines, figure emblématique du petit monde footballistique bordelais, affirmait, pour sa part, qu'il avait tenté de calmer le jeu, comme il l'avait toujours fait, en tant qu'interlocuteur des services de sécurité des Girondins. L'homme, assisté de Me Christian Blazy, clamait en vain son innocence. à l'issue de sa garde à vue, il se retrouvait pourtant devant le tribunal correctionnel de Bordeaux, jugé pour violences.
C'est alors qu'un nouvel élément a été versé au dossier : un jeune supporter, Dimitri Cauvasis, produisait à l'audience une lettre dans laquelle il avouait être l'auteur du coup porté à l'officier de police. Un complément d'information était alors ordonné et le procès reporté.
Le jeune homme, âgé de 19 ans, par ailleurs hébergé chez Florian Brunet, affirmait avoir perdu son sang-froid et assené une gifle à un membre des forces de l'ordre. Autre coup de théâtre : plus tard, le policier qui disait avoir reconnu Florian Brunet comme auteur, émettait soudain des doutes et revenait sur ses déclarations.
En dépit de ces nouveaux éléments, et alors qu'il n'était pas encore jugé, Florian Brunet, s'est vu tout de même interdit de stade durant trois mois. Me Christian Blazy demandait au tribunal administratif de suspendre l'arrêté préfectoral qui empêchait son client d'assister aux matches de son club préféré. Le tribunal refusait.

Retour à la case départ. Hier, Florian Brunet fut rapidement fixé sur son sort, en correctionnelle. L'affaire a été pliée en quelques minutes. Me Benoît Ducos-Ader a indiqué que son client, le policier blessé, retirait sa constitution de partie civile. Le Ministère public a déclaré la fin des poursuites qui pesaient contre le supporter des Girondins et la relaxe a été prononcée dans la foulée, sans qu'il soit nécessaire que les magistrats se retirent pour délibérer. Le dossier est renvoyé au parquet, dans le cadre d'une nouvelle procédure qui pourrait déboucher sur un autre procès.
À la sortie de l'audience, Florian Brunet était certes soulagé, mais assez remonté. Il a déposé une plainte pour accusation mensongère, dénonciation calomnieuse et atteinte à la présomption d'innocence. Il entend bien obtenir devant les tribunaux des dommages et intérêts pour une affaire qui lui a causé énormément de tort.
L'ancien président des Ultramarines dénonce également les « abus » dont sont, selon lui, régulièrement victimes les supporters en matière d'interdiction administrative de stade.

Interdictions de stade à Montpellier : 13/04/2010

Source : webmhsc.com

Maître Thibault POZZO DI BORGO, l'avocat saisi par les Ultras Pailladins et qui s'occupe du dossier des 91 interdits de stade, s'est confié à La Gazette de Montpellier : "Je vais d'abord saisir en urgence le Tribunal Administratif de Montpellier pour obtenir la suspension de cet arrêté et permettre aux supporters d'assister aux derniers matchs de la saison. Il y a un sérieux doute sur la légalité de l'acte car la préfecture n'est pas en mesure de prouver l'implication de chacun des 91 supporters. (...) La loi est mal appliquée, Cette politique de répression à tout-va va à l'encontre de l'individualisation de la peine et est une négation même de l'État de droit."

Nuove BR a écrit:SARKOZY INTERDIT DE STADE ? C'EST CE SOIR À CAEN POUR QUEVILLY - PSG !

Excellent article du Collectif 1899 sur http://www.collectif1899.com/ qui prouve la connerie des IDS à l'aveugle comme le fait le Ministère de la Sureté dans les stades !