Maroc

Guizmo a écrit:Merci pour toutes ces précisions...

Paolo Maldini a écrit:

MAS de Fès - Wydad

Et c’est parti pour une nouvelle saison. Premier déplacement à Fès, une ville située à presque 300 KM de Casablanca. Aussi sincères qu’on été nos encouragements tout au long de la saison dernière, c’est la même limonade cette année. Unique amour, le Wydad.

Les retrouvailles devant Marjane à 13H, 5 voitures toutes couvertes des drapeaux du club et les écharpes du groupe feront le trajet. Sous un soleil de plomb qui te procure tous les maux du monde et avec le jeûne ce n’était pas du tout évident. On arrive à Fès, dans un état désastreux à 18h20 c'est-à-dire à 10 minutes du « Ftour » mais ça n’empêche de dire qu’on a foutu un beau bordel dans les boulevards Fassis avec notre multitude de drapeaux rouges et les chants crachés par les postes des voitures (le CD Fida2iou Lwydad a connu un énormissime succès). Direction où on peut casser le jeûne et remplir les ventres. C’était Mc Do. Après une petite trêve de relaxation, tout le monde vient nous rejoindre devant la franchise américaine (les personnes venues en car et en train) ça donne une bonne foule. Entre temps, on profite de l’occasion pour causer avec les mecs de la nouvelle section orient. On se fixe 20H comme heure de rencontre devant le stade.
Arrivés au complexe, on sent une parfaite organisation malgré les difficultés de se procurer des tickets vu que trois guichets devaient fournir tout le stade. C’est plutôt casse couille de passer ton temps à se prendre la tête avec le guichetier pour qu’il te sorte ton billet alors qu’au même temps un amas de corps humains s’écrase contre toi. Bref, on était les premiers à avoir entrer, fouille quasi inexistante, on bâche avec la principale, la section orient bâche, et les Agadiris aussi. Etant pas encore arrivées, les sections Media et Capitale ne seront accrochées qu’à un quart d’heure du début du match. Notre baguette sera occupée entièrement par les bâches du groupe.

Je dirai approximativement entre 2500 et 3000 présents de notre coté vu que la seconde baguette sera elle aussi peuplée par quelques Wydadis.
Le match démarre dans une ambiance correcte sans plus mais qui reste constante. Des passages relevés suivant la tendance du match mais à 10 minutes de la fin de première mi-temps, ça chute, juste le noyau qui ne lâche rien.

La seconde période commence sur des bases totalement différentes, ça chante fort, la puissance vocale se fait sentir, et ça commence à claquer de tous les cotés. Abdessamad en Capo orchestre la baguette et lance le tout nouveau chant tant apprécié par le peuple rouge ‘Hargaoui Same7 f lmarché’ avec les gestuelles ça rendait très bien. Aussi il faut souligner le répertoire des chants assez varié qui fait que personne ne s’ennuie de chanter. Dans ce beau délire, un pot rouge se craque suivi d’un fumigène et là ça devient de la grosse ambiance. Ça chante lourdement pendant plus de 20 minutes, malheureusement l’équipe ne suit pas. Les 5 dernières minutes connaîtront l’abaissement du niveau sonore, quelques têtes du groupe continuent de cracher les sonos. Fin de match, on débâche et on reste enfermé en parcage pendant une bonne heure.

Épuisés comme pas croyable, on se tape un dîner et on dort tout au long du trajet retour.

Concernant les locaux, je dirai que ça commence à bouger du coté Fassi. Puisqu’on chantait de notre coté, c’est quasi impossible d’entendre ce qu’ils crachent comme chants, mais ça avait l’air de bien bouger chez eux. Deux baguettes bien remplies, un noyau de presque 300 personnes harmonise le virage nord mais ça manque de régularité parce que c’est pas les longs trous vocaux qui manquent chez eux. Un mégaphone ? c’est comme si j’ai entendu un mais je ne suis pas sûr.

Prochain match à domicile face au KAC, ça promet.

Photos :

















La nouvelle section (4ème) : Eastern Star « Section Orient »

Paolo Maldini a écrit:Compte Rendu : Wydad-KAC

Une victoire à l’arraché et une ambiance des grandes soirées à Med V. ce sont les deux titres principaux de ce compte rendu.

Arrivés à 20H devant le lieu de rencontre fixé, on mettre une demi heure d’attente pour que toute la foule se rassemble. 21H et quelques, nous étions devant les portes du stade. Pas grande chose signaler dans cet avant match.

Le climat est tout sauf stable, une chaleur de malade pendant toute la journée et de la pluie sans cesse avant le match, oui c’est extraordinaire mais ce genre de chose a tendance à avoir lieu au Maroc. On s’attendait à une grande affluence pour ce premier match à domicile mais la pluie a vraiment flingue tous nos plans. Malgré tout ça, une bonne présence à la Nord. Je dirai entre 15 000 et 20 000 dans tout le stade. Pas mal non ?
Le match commence dans une organisation folklorique. D’un coté c’est la chute lourde de pluie et d’un autre coté c’est les projecteurs nord du complexe qui démissionnent sous la pression des orages. Les organisateurs, si on peut les appeler ainsi, mettront quelques dizaines de longues minutes pour réparer les trucs. A la nord, c’est un délire sympa suscité par la pluie. On reprend notre satané match, l’ambiance est bonne sans plus, pas mal de trous vocaux à signaler.
Pendant la semaine, le groupe a décidé de faire un message scandalisant l’absence des abonnements cette saison, ce fut : La Curva Nord exige les abonnements. Ça aurait pu être plus méchant mais comme c’est le début de saison, on a décidé de jouer les bons enfants.
C’est la mi-temps, on distribue les Winzine (édition Septembre 2008) gratuitement.
Seconde mi-temps bien meilleure, finalement Abdessamad change d’emplacement et se positionne en dessous de la porte 14 ce qui permettra aux blocs des bornes de suivre. grosse entame de cette mi-temps avec le chant Magana Douar craché lourdement et pendant méchamment longtemps (3 fois repris) s’en suit un échange avec la tribune couverte (F demi ghaténa l virage) qui donne bonne impression. Ce panaché d’effort ne partira pas en couilles. On joue la 87e minute, la balle finira dans les cages adverses suite à une tête de Sekkat. BASTA !!
Une sensation bizarroïde a pris toute la Nord et ça devient diabolique avec entre temps craquage de deux torches et un pot orange. Mais bien avant, deux merdiques Rajaouis se faufilaient entre les viragistes, ils avaient l’air d’avoir de mauvaises intentions. Un des nôtres réussit à les repérer, ils seront achevés et défoncés par la plus sauvage des façons.
Fin du match, ça continue de chanter pendant dix minutes et après la foule s’est dispersée dans les ruelles de Casablanca.

Coté visiteurs, on remarque que le manque d’imagination est flagrant chez les mecs de Helala, après le pompage du désigne de notre bâche domicile c’était le tour de la bâche extérieur qui fait une copie conforme de la notre.
Je dirai entre 1000 jusqu’à 1500 visiteurs, bien regroupés derrière la bâche, jamais entendu depuis le virage mais ça avait l’air de bien chanter chez eux puisqu’ils bougeaient bien mais pas régulièrement. Parcage à 80% torse nue. Une tifoseria dans les normes.

Prochain rendez-vous, toujours at home mais face à l’OCK cette fois.
Winners : Le soutien inconditionnel de Wydad Athletic Club.


Photos :















Parcage Visiteurs "Helala Boys"

Paolo Maldini a écrit:

Troisième Journée GNF1.

A l’occasion du match devant opposer le Wydad à l’OCK, les Winners ont confectionné 30 drapeaux géants en Rouge, noir et blanc portant différents dessins glorifiant le Groupe, l’équipe, le virage ou encore anciennes figures mythiques du club (Youssef Belkhouja).
Comme à l’accoutumée, la bâche Together Forever fut bâchée. Le groupe a instauré l’habitude de bâcher cette banderole lors du deuxième match à domicile de chaque saison (une seule apparition par an).

Première mi-temps :

Drapeaux placés en bas du virage et des confettis lâchés à l’entrée des joueurs, ça donne un joli rendu surtout avec les drapeaux agités incessamment et qui flottent, admirablement, au dessus des bâches.
Coté ambiance, Un scénario écrit à l'avance comme d’habitude. Le match commence sur de bonnes bases, l’ambiance est bonne voire très bonne avec quelques pics sur les actions chaudes. Mais ça ne demeure pas continuellement. Petit à petit, ça chute (Bonne présence des mestres).
Un message levé demandant les abonnements (le second après celui du match précédent) mais celui là fut en arabe : Jomhour Al Wydad Yotalibo bi bata2i9 Al Ichtirak.
Le but relancera le débat avec une descente vers Anderson qui est allé jusqu’à toucher la bâche Together Forever. Craquage de deux fumigènes sur le but. Le délire habite la Nord où les chants se crachent jusqu’au coup de sifflet final.

Seconde période :

Ce qui va se passer durant les 45 dernières minutes est tout simplement extraordinaire. Alors que l’ambiance s’achemine vers des stades virtuels, le Sieur ZAKI (entraîneur de l’équipe) flingue tout le virage avec sa lourde bourde de faire perdre l’équipe le match après l’incorporation d’un troisième étranger ce qui poussera l’équipe adverse à déposer une réserve technique et nous niquer dans les trois points du match (et -1 du total des points). Sublime non ?
Une immense déception et un climat sinistre s’abat sur le virage nord. Plus rien à chanter ou à dire, en un mot c’est scandaleux. Tous les efforts déployés sont partis en couille en un clin d’œil et à cause du merdique Zaki (que je n’ai jamais aimé depuis que je connais le foot).

Prochain déplacement à Kech, on y sera nchalah comme d’hab.
Les Winners : le soutien inconditionnel du Wydad Athletic club.

A l’occasion du match devant opposer le Wydad à l’OCK, les Winners ont confectionné 30 drapeaux géants en Rouge, noir et blanc portant différents dessins glorifiant le Groupe, l’équipe, le virage ou encore anciennes figures mythiques du club (Youssef Belkhouja).
Comme à l’accoutumée, la bâche Together Forever fut bâchée. Le groupe a instauré l’habitude de bâcher cette banderole lors du deuxième match à domicile de chaque saison (une seule apparition par an).

Première mi-temps :

Drapeaux placés en bas du virage et des confettis lâchés à l’entrée des joueurs, ça donne un joli rendu surtout avec les drapeaux agités incessamment et qui flottent, admirablement, au dessus des bâches.
Coté ambiance, Un scénario écrit à l'avance comme d’habitude. Le match commence sur de bonnes bases, l’ambiance est bonne voire très bonne avec quelques pics sur les actions chaudes. Mais ça ne demeure pas continuellement. Petit à petit, ça chute (Bonne présence des mastres).
Un message levé demandant les abonnements (le second après celui du match précédent) mais celui là fut en arabe : Jomhour Al Wydad Yotalibo bi bata2i9 Al Ichtirak.
Le but relancera le débat avec une descente vers Anderson qui est allé jusqu’à toucher la bâche Together Forever. Craquage de deux fumigènes sur le but. Le délire habite la Nord où les chants se crachent jusqu’au coup de sifflet final.

Seconde période :

Ce qui va se passer durant les 45 dernières minutes est tout simplement extraordinaire. Alors que l’ambiance s’achemine vers des stades virtuels, le Sieur ZAKI (entraîneur de l’équipe) flingue tout le virage avec sa lourde bourde qui a fait perdre l’équipe le match après l’incorporation d’un troisième étranger ce qui poussera l’équipe adverse à déposer une réserve technique et nous niquer dans les trois points du match (et -1 du total des points). Sublime non ?
Une immense déception et un climat sinistre s’abat sur le virage nord. Plus rien à chanter ou à dire, en un mot c’est scandaleux. Tous les efforts déployés sont partis en couille en un clin d’œil et à cause du merdique Zaki (que je n’ai jamais aimé depuis que je connais le foot).

Prochain déplacement à Kech, on y sera nchalah comme d’hab.
Les Winners : le soutien inconditionnel du Wydad Athletic club.


Photos :
















Quelques drapeaux :

CR du match JSM/FAR (28 septembre 2008)

Les Askary à la conquête du Sahara marocain

Dès la fin du match FAR/Raja, qui s’est soldé par l’écrasante victoire des Askary (4-1), un seul mot d’ordre régissait les rangs des supporters askary : « Laâyoune ». Considéré comme le déplacement le plus lointain (1200 km entre Rabat et Laâyoune) et le plus fatiguant, personne (même les plus optimistes des supporters askary) ne pensait que notre tifoseria allait signer un déplacement aussi massif à Laâyoune, chef-lieu du Sahara marocain.
Malgré le timing du match, qui coïncide avec la fin du mois du Ramadan et la chaleur insupportable qui fait rage au désert marocain, les supporters askary ont répondu présents et avec force. Retour sur un déplacement qui témoigne de la fidélité et de la passion des Askary.

Pour notre groupe, il était difficile d’organiser un déplacement pour tous, étant donné les circonstances de chaque membre (les uns qui sont encore des étudiants, les autres qui travaillent), on a opté pour des voyages par petits groupes. Le premier groupe quitta la capitale mardi, le deuxième mercredi, un troisième jeudi et pour nous c’était le vendredi.
Train de Rabat vers Marrakech (environ 4 heures), puis autocar de Marrakech jusqu’à Laâyoune (14 heures). Soit au total près de 18 heures pour arriver enfin à destination : Laâyoune.
Dès notre arrivée, on remarque le grand nombre des Askary dans la ville, partout où on part on croise des Askary venus de Salé, Rabat, Temara, Fès, Taroudant, Marrakech, Agadir… Avec leurs tenues tricolores, leurs écharpes et leurs chants, les Askary apportaient un peu de couleur et d’ambiance à cette ville, plongée dans un conflit vieux de plus de 30 ans entre l’Etat marocain et les séparatistes du Polisario. Dans chaque café et restaurant, on ne parlait que du match de dimanche. Grosse présence policière dans cette ville, qui connaît parfois des affrontements entre des partisans de la thèse des séparatistes et les forces de l’ordre.

Jour du match

La veille du match, les UAR et les BA se mettent d’accord pour se rencontrer le lendemain à 13h dans la place de la ville. Dès midi, les supporters askary affluent des quatre coins de la ville pour être présent au moment convenu. Cortège askary jusqu’au stade dans une ambiance bon enfant. Près de 800 supporters askary avaient fait le déplacement.
Entrée gratuite au stade (une situation unique au Maroc, malgré la protestation de l’équipe de la JSM, le Conseil de la ville a décidé de laisser l’entrée gratuite pour tous les matches à domicile de la JSM) et aucune fouille signalée (ça tombe bien puisque les Askary avaient pris la peine d’apporter leurs joujoux pyrotechniques de Rabat). Le parcage des visiteurs allait prendre vie avec le peuple askary. Bachage de la bache de déplacement des UAR et des sections Sud et Salé. Pour les BA, présence de la bache domicile et bachage à l’envers d’un étendard de la section Capitale du groupe green boys, volée lors du dernier match FAR/raja.
Entrée des joueurs de notre équipe, et début des festivités. Les joueurs s’approchent de notre parcage et nous saluent longuement. Début du match en fanfare, avec notre capo qui défie la chaleur et le jeûne, en lançant les chants, repris avec force par tout le parcage. L’ambiance descend petit à petit à cause de la chaleur qui a pris le dessus sur notre ferveur. Sur le terrain, notre équipe dominait le match de bout en bout. Et sur les gradins, les tifosi entonnaient fièrement les chants glorifiant notre équipe et notre ville. Fin de la première mi-temps sur un score vierge. Début de la seconde manche, le parcage askary avait besoin d’un stimulant pour retrouver des forces, qu’à cela ne tienne : 51ème minute : craquage d’une dizaine de torches. L’effet était immédiat avec notre parcage qui se réveille et reprend les chants askary avec de belles gestuelles qui laissaient bouche bée le public de Laâyoune. 55ème minute : 1er but de l’AS FAR, signé par le chouchou des askary Youssef Kaddioui. L’intensité de l’ambiance ne diminua plus jusqu’à la fin du match, où la JSM parvient à égaliser. Fin du match (1-1). On resta près d’une demi-heure au stade avant de sortir. Le temps de préparer le repas de rupture du jeûne et de rejoindre notre car. Départ vers 21h dimanche soir et arrivée vers 18h le lendemain à notre chère capitale, avec le sentiment du devoir accompli. Respect à ce grand public qui a confirmé son surnom de « Jewala » et qui n’a ménagé aucun effort pour venir encourager l’équipe qui honore notre ville et qui défend ardemment nos couleurs.

UAR, Toujours fidèles