Maroc

Ouchla79 a écrit:CR du match FAR/JSK (vendredi 26 décembre 2008)

Après un nul (1-1) obtenu en Kabylie (Algérie) face à la JSK à l’aller, le match retour de la demi-finale de la toute première édition de la Coupe d’Afrique du Nord des clubs champions a tenu toutes ses promesses, avec de l’engagement sur le terrain, un public venu nombreux et une curva bien animée. Seule tâche noire (mais de taille) : la répression policière.
Revenons sur les circonstances de ce match, où les forces du désordre ont brillé par leur répression dans une nouvelle tentative de dissuader les guévaristes de venir au Complexe Moulay Abdellah.
Rencontre d’avant-match au quartier Takadum (l’un des fiefs askary de la capitale), déjeuner en groupe puis on prend la route vers le stade. Pour ce choc maghrébin, les UAR avaient confectionné plusieurs étendards et 8 grands drapeaux, dont un représentant l’artiste joueur Hicham Zerouali, décédé il y a 4 ans dans un terrible accident de la circulation.
Arrivés au virage, une grosse fouille nous attendait. La police procède tout de suite à la confiscation de notre mégaphone, de notre tambour, de nos drapeaux et de nos étendards. Même sort réservé aux drapeaux des BA.
Au virage, la bache du groupe est déjà là, plusieurs de nos membres restent à l’extérieur du stade pour rester près de notre matos et éviter qu’il soit endommagé par des analphabètes complexés portant un uniforme.
A l’intérieur du stade, la police interdit l’accès au virage à des centaines de Askary. Les cris et les protestations s’élèvent au virage et à la fin la police cède et laisse les viragistes accéder à leur place légitime.
Le groupe accroche les bandes tricolores à la hinchada à la porte 8 puis place aux chants, sous la direction de notre capo. Un virage bien garni ce jour là et un public très enthousiaste qui nous a fait un peu oublier nos mésaventures avec la police.
30 minutes après le début du match, la police nous laisse enfin entrer notre matos. Et là, cerise sur le gâteau, un officier vient examiner de près nos drapeaux et décide de nous retirer un drapeau portant le logo du groupe sous prétexte que ce drapeau avait « un caractère révolutionnaire ». Des membres du noyau tentent d’expliquer que c’est juste le logo du groupe, mais en vain. On ne récupère finalement ce drapeau qu’à la fin de la 1ère période avec interdiction de l’agiter. Présence remarquée de dizaines d’agents de la police et des forces auxiliaires au virage. La police procède à la confiscation pure et simple de tout drapeau du Ché, avec des menaces au passage à notre capo.
Le moral des troupes UAR n’est pas au top, mais on essaie d’ignorer tout ça pour encourager notre équipe. Agitation constante de trois drapeaux par-dessus les baches du groupe et omni présence des étendards UAR.
Les chants se poursuivent avec force avec de belles gestuelles. Bref, un virage bien en forme ce jour-là. Le but marqué par l’AS Far en seconde période va booster notre moral et les chants reprendront avec force, notamment l’échange « Allez les tifosi ». Les chants se poursuivront jusqu’à la fin du match. Résultat final : 1-0 pour notre équipe. L’AS FAR jouera la finale cette compétition contre le Club Africain. Un autre derby maghrébin qui s’annonce palpitant.

Ouchla79 a écrit:

CR du déplacement à Tunis "Club Africain - AS.FAR Rabat" (7-9 janvier 2009)

Au lendemain de notre qualification à la finale de la Coupe d’Afrique du Nord des clubs champions (27 décembre), on apprend que la finale aller de cette compétition sera jouée le 8 janvier, alors qu’elle était prévue pour le 17 (eh oui, c’est ça l’Afrique). Le peu de temps qu’on avait pour préparer ce déplacement a privé plusieurs de nos membres d’effectuer le voyage vers Tunis. Finalement on opte pour une offre d’une agence de voyage qui nous propose 2400 Dh pour l’aller/retour à Tunis pendant deux jours. Une trentaine de membres des Ultras Askary Rabat et des Black Army, outre plusieurs supporters askary indépendants feront le déplacement.
Rencontre le mercredi 7 janvier à 10h du matin à la gare Rabat-ville pour prendre le train en direction de l’aéroport Mohammed V. Ambiance de folie tout le long du trajet. L’avion décollera à 16h et arrivée à 18h à Tunis. Les askary chantent même dans l’avion dans un délire indescriptible.
A notre arrivée à l’aéroport international de Tunis - Carthage, un ami marocain du groupe (installé à Tunis) en compagnie de deux tunisiens nous accueillera. On envoie nos bagages avec nos hôtes et on se dirige avec les autres supporters askary à l’hôtel où réside notre équipe. On rencontre Wadouch, Falah et Lemssassi, les joueurs sont heureux et surpris de nous voir. On tente de les motiver pour le match puis on leur souhaite bonne chance. On accompagne par la suite les supporters askary à leur hôtel, puis on rejoint notre hôte à Soukra (banlieue nord de Tunis). On s’installe chez lui, puis place aux festivités. On appelle des membres des Bardo Boys, qui nous rejoignent à Soukra et restent avec nous jusqu’à une heure tardive.
Le lendemain (jour du match), on prend le petit déjeuner puis on rejoint les autres askary dans leur hôtel. On prend le bus vers le stade de Radès (14 kilomètres au sud de Tunis), avec un arrêt pour se procurer des bâtons pour nos drapeaux et nos étendards. Arrivée vers 13h30 au stade, on patiente pendant près de 30 minutes jusqu’à l’ouverture des portes de la tribune qui nous a été réservée. Fouille minutieuse, surtout pour les bâches, drapeaux et les étendards. La police tunisienne nous confisque les bâtons. bâchage de la bâche de déplacement du groupe et des sections Salé et Sud, en plus de la bâche des Bardo Boys. Pour les BA présence d’une nouvelle bâche de déplacement. Quelques membres de la communauté marocaine installée à Tunis nous rejoignent.
Première surprise : peu de supporters du Club Africain (pourtant considéré comme l’un des clubs les plus populaires à Tunis). Apparemment le nul concédé devant l’Etoile Sportive du Sahel (1-1) quelques jours auparavant y était pour quelque chose. Des membres des Bardo Boys tentent de nous rejoindre au stade mais la police les empêche.
Dans notre parcage, une très belle ambiance. Malgré notre nombre réduit, on n’arrête pas de chanter pendant toute la première mi-temps. Chez les locaux, agitation constante de drapeaux et quelques chants bien lancés. En seconde période, craquage d’une dizaines de torches par les UAR et les BA. La police intervient rapidement, mais heureusement pas d’arrestations dans nos rangs. Les guévaristes continuent de chanter et d’encourager jusqu’à la fin du match (0-0). Les joueurs de notre équipe viennent jusqu’à nos bâches et nous saluent longuement.
A notre sortie du stade, on trouve une trentaine de membres des Leader Clubistes (groupe ultra du Club Africain), qui nous font savoir qu’ils seront présent au match retour. On attend notre bus puis direction le centre-ville.
On sort enfin visiter la capitale tunisienne. On se rend compte qu’on est dans un pays qui respire le foot. Des hôtesses de l’air aux simples commerçants, en passant par les chauffeurs de taxi et les policiers, tout le monde affiche fièrement son identité footbalistique (stadiste, espérantiste, clubiste…). Chacun est fier de son équipe et n’hésite pas à l’afficher. On dîne près de Bab Souika (fief de l’espérance sportive de tunis) puis on rencontre de nouveau les Bardo Boys, qui nous emmènent dans un studio où ils enregistrent leur nouvel album. Ambiance très fraternelle avec les BB et échange de quelques cadeaux-souvenirs. Puis direction Bardo (fief des stadistes) pour prendre quelques photos avant de rejoindre l’hôtel où résident les autres supporters askary.
Les BB restent avec nous jusqu’à une heure du mat’. Soirée arrosée avec d’autres supporters askary jusqu’à l’arrivée du bus (5h du mat) qui nous emmènent à l’aéroport. L’avion décolle à 8h du mat et arrivée à Casablanca vers 10h. On prend le train pour arriver à notre chère capitale vers 13h.

Respect aux askary qui ont effectué le déplacement et grand merci aux Bardo Boys pour leur gentillesse et leur accueil (on espère vous revoir bientôt les Boys).

Ultras Askary Rabat : Toujours fidèles

KAC-WAC : Parcage En Ébullition

Les retrouvailles devant Casa Voyageurs à 9H du matin dans un froid à ne pas mettre un chien dehors. Le groupe commence à se rassembler petit à petit et plusieurs personnes viennent prendre leurs tickets sur place ce qui fausse un peu nos calculs par rapport au nombre de places.



Tout le monde s’emprisonne dans les autocars pleins à exploser. C’est emmerdant de se trouver dans un autocar avec une capacité de 50 places au max et qui transportera, tout de même, 80 personnes. Tout le monde s’en foutait royalement puisque l’ambiance et le délire qui régnait durant le trajet sont tellement populistes qu’on s’en tape de la robustesse.

On met deux heures de route pour enfin arriver à Kenitra à presque 13H45. Une fois n’est pas coutume, l’organisation est excellente mais avec des fouilles abusives. On bâche à 14H30 exacte. Plus de 1200 supporters fervents ont fait le Dép malgré les résultats caricaturaux enregistrés par la team à Akram.

Tribunologiquement, le parcage sort le match parfait avec des chants repris tout au long des 90 minutes avec souvent des hauts débits. Une première mi-temps de bon augure où pas mal de chants old school furent lancés par les présents.
La seconde mi-temps, tout simplement c’est l’ambiance du trop (le score aidant bien sur). Un énorme pogo sur le but de Talbi et descente aux grilles par tout le bloc Wydadi. Impressionnant rendu sur le nouveau chant ’70 sna Madrassa Fel Koura’ qui fut méchamment craché, avec le toit le son avait de la bonne gueule et seule la voix des Winners se fait entendre au stade municipal de Kenitra.

Avec une rage de béton, on lâche rien et on continue notre festival vocal jusqu’au coup de sifflet final synonyme d’une victoire cherchée depuis des siècles.
Loin de jouer les langues pendues mais ce Wydad est tout sauf convaincant. La culture du club est entrain de mourir avec ces systèmes ultra défensifs et des changements tout sauf compréhensibles.

Un retour dans une ambiance festive, la joie atteint son summum quand on a appris le résultat de la section Basket qui s’est imposée face à Nador sur le score de 84 à 76.

Merci aux présents.

Les Winners : Le soutien inconditionnel de Wydad Al Oumma.

NB : Les Vidéos seront rajoutées ce soir.

Match Raja.C.A vs Far , victoire des notres 3-1 du (18 / 01 / 2009 ) :


Remerciements

L’histoire commence en Octobre dernier, quand il a été convenu entre nos confrères maganistes que notre groupe fera son animation au classico. Depuis ce jour, les discussions, calculs et négociations ont commencé pour une entrée digne des Ultra Rajaoui, d’un niveau et style que nous voulions à l’image du grand Raja et de son magnifique public.

Ainsi soit-il, le comité du groupe fraichement élu pour mener le bateau en cette nouvelle année pris les commandes de la situation, en mettant en place un cahier de charge complet du projet et en formant une équipe de 15 personnes, dénommée la brigade GG.

Les membres de cette équipe avaient dans une réunion promis solennellement de tout sacrifier pour être à jour dans ce cahier de charge, respectant les rendez-vous et délais. Une brigade qui allait pendant la semaine du match passer plusieurs nuits en voiture ou autres, faisant le relai dans les travaux tout au long de la nuit.

Les Green Gladiators '06 tiennent donc à remercier tout d’abord les membres de leur brigade de travail, qui ont été largement à la hauteur des espérances.
Enfin, nous tenons à reconnaître que sans le soutien moral et financier des Rajaouis, rien n’aurait pu être réalisé. Vos cotisations touchaient plus à nos cœurs qu’au budget alloué à cette animation. Votre confiance nous a donné la force nécessaire pour aller jusqu’au bout.

Tous nos sincères remerciements à toute personne ayant donné 20dh de cotisation, comme à celui qui a dépassé dans sa cotisation les 2000.

Les UGG fêtent l’anniversaire du Raja
Travaux de A à Z


Campagnes de cotisations lancées, nous pouvions passer à l’action, et commencer par le commencement, c'est-à-dire poser une idée qui traitera de l’histoire de notre chère Raja. Plusieurs exemples de maquettes ont été proposés par nos membres, dont un qui était retenu : « Seulement RAJA depuis 1949 ».

Second pas, c’est le calcul des dimensions exactes de notre mythique Magana. Et pour cela, nous nous donnions rendez-vous dans l’enceinte du stade pour noter tout les détails et mesures du virage sud.

Aussitôt, nous commençons les premiers achats de tissu blanc, car sur le cahier de charge les petits travaux seront effectués dans la partie d’en bas des portes. Des travaux qui ne nécessitaient pas trop de surface, puisque les 5 dates faisant 6 décennies allaient être tracées sur des voiles de 8/10 mètres, où on mettait (59-69-79-89-99), très bien écrit avec une finition des plus fines.

Puis venait le tour aux messages illustrant chaque décade de l’histoire du club.

Après cela, restaient les grands travaux, avec deux parties, l’une sur tissu où on mettrait « SOLO RAJA » et l’autre en PCV pour 1949-2009.
L’achat de plus de 1500 m² de tissus se fait à trois semaines du match, et directement déposés chez le couturier, qui devait nous sortir d’une quinzaine de rouleaux, une seule et même voile de 70 mètres de largeur pour 21 de hauteur. Quelques jours plus tard la voile était OK.


A une centaine de mètres de la plage. Un lundi matin, les premiers membres de la brigade prennent route à l’endroit connu, avec eux la voile, puis d’autres membres suivaient ramenant peintures et matos nécessaires, pour un travail non-stop, vu qu’une probable pluie pourrait tout foirer. Les travaux sur cette grande voile ne finissaient pas, nous étions donc obligé de laisser le matériel sur place pour passer la nuit juste à coté du mot RAJA qui était déjà fini…


Les uns ne voulant pas dormir en cette froide nuit de janvier continuant le boulot plusieurs heures dans la nuit jusqu’au petit matin. Réveil des autres à 6h, pour continuer le reste, car cette nuit sera certainement pluvieuse. Il faut faire vite !!! et grâce à Dieu et aux grands efforts déployés par la brigade, la pluie commençait quand cette voile étaient déjà arrivé à son dépôt à Casablanca. Car une fine pluie pouvaient massacrés tout le travail…


Deux jours de repos pour la brigade, et venait le tour au plastic, qu’il fallait travailler dans un endroit couvert et verrouillé, car les pluies sont inévitables en ces trois jours précédant le match... Il fallait donc débrouiller cet endroit, où on devait peindre sur le pcv aussi faire le grand message de 70mètres. Ce sera chose faites entre deux coups de téléphone, un ami rajaoui a eu l’amabilité de mettre à notre disposition un hangar, où on allait passer 36h de travail sans arrêt.

Samedi à 17h, nous avions enfin tout fini, avec le cahier de charge initial professionnellement respecté par la brigade ainsi que par tous les membres GG, nous prenons la route vers Casablanca avec toutes les composantes de la chorégraphie, pour déposer le tout chez un membre à proximité du complexe Med5. Puis on se séparait pour une nuit de repos bien méritée, se donnant rendez-vous au même endroit pour le lendemain à 8H30.
Quant aux membres du noyau, ils avaient rendez-vous en cette veille de match avec les noyaux des GB et des UE pour une parfaite coordination au grand moment.

Le 18 Janvier 2009 à 18h00


En cette matinée du 18, plus d’une vingtaine de membres étaient là. Nous arrivons aux portes du stade vers 9H30, et nous accédons sans grandes difficultés aux gradins. Aussitôt commence le déploiement de la grande voile, pour la replier convenablement, s’en suit le dispatching de la cinquantaine de morceaux de plastic, avec respect minutieux des mesures initiales, afin de minimiser le risque et maximiser la beauté du rendu visuel.

L’entrée des autorités donnait lieu à un souci de sécurité, car à tout moment un des chefs pouvait interdire le pcv, car nous connaissons bien notre Maroc… mais un bref entretien avec ces derniers, où nous nous sommes donné pour responsables en cas ou ça tournerait mal, et donc tout le matériel restait en place.

Nous étions prêt bien avant l’ouverture des portes, et à l’aide d’un mégaphone nous expliquons aux supporters la façon de déploiement de chaque partie, au fur et à mesure qu’ils remplissaient les gradins. La distribution des taches s’est faite respectant le cahier de charge et toutes les composantes maganistes nous ont donné le coup de main nécessaire et indispensable pour la réussite de cette animation, des Eagles aux Gb, passant par cha3b et ses guerriers de derb soltan, Guerba, Brucelee…Tout le virage était mis au parfum, pour une synchronisation parfaite à 17H55.

Voyant le cap'tain Jrindou devancé par l’arbitre du match entrant sur la pelouse, le signale est donné pour chaque responsable de partie, car 1949-2009 devaient être montée quelques secondes avant le message principale « SOLO RAJA », ainsi que les titres des décennies.
58secondes de pur plaisir nous faisaient oublier toute la fatigue pendant les longues nuits et journées de travail, comme nous l’avions rêvé, nous fêtons de la meilleure des façons l’anniversaire d’une équipe qui nous est chère, très chère !

Le Match 3-1

Ces 24 heures suivant le match, nous avons reçu d’innombrables messages de félicitations et de remerciements, mais la meilleure info restait celle qui disait que ce tifo avait donné aux 11 gladiateurs plus d’énergie et d’envie de battre cette équipe tenante du titre.

En effet, dés le début du match l’équipe paraissait survoltée, non moins que la Sud, on était sur tous les ballons. Quant aux Gladiateurs, on s’était dispersé sur tout le virage afin de tout ramasser et ranger au coin, car nos animations ne montent en vue qu’une seule fois.

Et dans une parfaite entente, Lmagana dansait et chantait au rythme du but de Zakaria, pour que les 11 joueurs viennent fêter ce but avec le virage vert.
Mi-temps, les maganistes sont sur un nuage, et le second de Jrindou le sage venait donner des larmes aux uns et de l’hystérie pour d’autres.

Le pénalty de l’équipe étatique marocaine ne pris rien de notre soutien et notre volonté de pousser les verts à la victoire. Puis venait le troisième de la confiance, confirmant la supériorité du Raja, quand Mohcine concrétisait un penalty intelligemment récolté. Ce qui metta tout le stade dans un fou moment de délire, avec des accolades à ne pas en finir.

Fin du match, toutes les composantes du Raja venaient fêter cette victoire avec la glorieuse Magana, confirmant notre appel au premier match de cette saison, nous voulons le titre 2oo9, nous y tenons…


Détails financement du tifo :

Cotisations:

- Membres du groupe : 8 950,00 DHS
- Cotisations des Rajaouis résidant au Maroc : 2 760,00 DHS
- Cotisations des Rajaouis résidant en Europe: 4 320,00 DHS
- Cotisations des Rajaouis résidant en Amérique: 1 976,00 DHS

Frais du Tifo :

-Tissus (vert : 21/70 et blanc 5 x 8/10) = 6 600 dhs
- Plastic = 4 000 dhs
- Peinture = 2 500 dhs
- Couturier = 1 400 dhs
- Transport = 1 500 dhs
- Autres charges (Pinceaux, Rouleaux, Essence, Diluant, Scotch, etc...) = 2 000 dhs

Total des dépenses = 18 000 dhs TTC

Prochain rendez-vous à Tétouan pour un parcage et une démonstration comme à l’accoutumée.


MERCI RAJA
BRAVO JRAD
UGG06 pour et par le RAJA !!!

OCK-WAC : L'Envahissement

Auteurs d’un déplacement incroyable, les Winners confirment de plus en plus leur réputation comme étant le soutien inconditionnel du WAC. Ils étaient plus de 3000 supporters Wydadis à faire ce voyage pour encourager le Wydad malgré les résultats décevants de cette saison.



On a mis deux bonnes heures en attendant l’arrivée des autocars, le temps d’organiser les présents et leur passer les consignes du groupe. Départ de 5 autocars vers le coup de 11H dans une ambiance de kermesse.

On arrive à Khouribga dans un temps glacial qui te fait vibrer les dents. La ville est tout simplement colonisée par le peuple Rouge. Une organisation des plus merdiques devant les portes, un seul guichet fut réservé à plus de 3000 supporters. A vous d’imaginer toutes les conneries que ça peut engendrer.
Pas mal de personnes arrêtées injustement par la police locale. Nos petits gars de –16 ans furent aussi embarqués alors que la loi stipule que seuls les enfants non accompagnés n’auront pas l’accès au stade. Bref du grand désordre et une organisation super folklorique, passant…
On se tape des tickets à 30 DH (Certains pensent, qu’à Casa, on trouve l’argent par terre) pour accéder à un fantomatique stade. Ce n’est pas la première fois qu’on visite ce stade de la grande honte mais hier avec la pluie c’était de la vraie caricature Made In Morocco !!
Mais qu’est ce que ce putain de stade fait encore dans un pays en voie de développement et qui se veut moderne ?? Des gradins en bois, des toilettes inexistantes, une pelouse merdique bref un grand WALOU et à 30 dh SVP !

Bâchage à un quart d’heure du coup d’envoi, présence de toutes les sections. Quant à l’ambiance du match, elle a commencé nettement meilleur que toujours avec un noyau surexcité derrière la bâche. Avec l’équipe qui maîtrise son sujet sur pelouse et le froid terrible tout le monde avait l’envie de bouger et chanter.
Avec cette architecture de merde dans ce soit disant virage, les bornes avait du mal à suivre, nos mecs se dispersent partout au virage en vue d’une plus bonne ambiance.
Le but du N°10 explose les présents et met en émoi tout le parcage Wydadi et inspirant bien des révolutions d’ambiance à venir. Montée aux grilles, ça promet…

La seconde mi-temps fut d’un bon niveau vocal avec notamment des échanges avec la tribune à donner le mal de mer. Le match touche sa fin sur une victoire surprise (oui il faut l’avouer. Khouribga c’est une ville qui ne nous réussit pas souvent, dernière victoire remonte à un doublé de Benchrifa et Marhoubi, il y a des années).

La police locale, déterminée à nous pourrir la vie, ouvre une petite porte pour évacuer les 3000 présents ce qui déclenchera un bordel monstrueux avec pas mal de personnes blessées (et ils parlent de violence) EXTRAORDINAIRE !!
Le retour se consomme dans un délire sympa avec pas mal d’anecdotes propres au peuple Rouge.

Une victoire qu’on dédie à l’âme de notre fondateur mythique, Feu Mohamed Benjelloune, né le 25 Janvier 1912, soit la même date du match d’hier. Prompt rétablissement pour le jeune Barakate.

Notre amour pour le Wydad, on le porte si fièrement, il est tout sauf contextuelle, on était, on est et on sera toujours le soutien inconditionnel de Wydad Al Oumma.

Tous à Oujda.

Ouchla79 a écrit:CR du match miss rajae/AS FAR (dimanche 18 janvier 2009)

Pour le match au sommet de cette journée, tous les askary se sont donné rendez-vous à la gare Rabat-Ville. Vers midi, les Askary affluaient de tous les quartiers de Rabat, Salé, Témara et même de Kénitra, Marrakech, Tanger et Laâyoune. Des jeunes et moins jeunes ont répondu en masse à l’appel des ultras pour confirmer une fois encore la réputation de « Jewala » de ce formidable public. Une masse humaine impressionnante aux couleurs des FAR entourait la gare, à tel point que les responsables de la sécurité de la Capitale n’ont trouvé mieux que de nous placer en de longues files pour nous fouiller !!!! Des flics bien connus par les viragistes qui se font un plaisir tous les 15 jours à Rabat en confisquant notre matos et en arrêtant nos membres. Ainsi, les bâtons des drapeaux et des étendards sont confisqués même avant notre arrivée à casa. On arrive toutefois à les récupérer de force.

Le train démarre vers 14h, les Askary chantent, boivent et font la fête. Descente à Casa-Oasis, où des centaines de policiers nous placent une nouvelle fois en des files interminables pour nous fouiller (et méchamment cette fois-ci). Résultat : arrestation d’un des membres les plus actifs des UAR pour possession de fumigènes. Ces queues ont un seul but : fouiller, arrêter et diviser le public en des groupes de 50 personnes (en utilisant les matraques) pour nous entasser dans des bus qui nous mèneront au terrain. Visiblement, les forces du désordre sont surpris par notre nombre (jamais aucun public ne s’est déplacé aussi massivement à casa cette saison, un record qui tiendra jusqu’à la fin de la saison). Arrivée au stade vers 17h30, nouvelle fouille et confiscation de la plupart de nos bâtons. Dans notre parcage, quelque 5000 askary se sont mobilisés pour « Lghalya ». Bachage des UAR, de nos sections Salé et Sud, des BA et du portait du défunt Hicham Zerouali.

Le match :

Début du match avec un magnifique tendu d’écharpes de la part des Askary et exhibition par les BA de la bache des gb-section capitale volée à Rabat. En face ? une masse immobile en vert, entendu deux ou trois fois tout au long du match. De notre côté, une bonne première mi-temps, avec des chants soutenus et de bons pic. Sur le terrain, une équipe méconnaissable des Far qui se fait dominer par l’adversaire. Vers la 35ème minute du match, trois supporters adverses tentent de se faufiler sous les baches pour tenter d’en piquer une –vaine tentative et grandes naïveté et lâcheté- (la prochaine fois, trouvez mieux). Les Askary sont à deux doigts de leur sauter dessus. La police nous empêche de le faire. Les trois grenouilles courent comme des salopes.

Fin de la première période (1-0 pour les locaux). Début de la seconde manche. Les locaux pressent et marquent un deuxième but, grâce à notre célébrissime Gaston la gaffe qui offre un nouveau cadeau aux équipes casablancaises (ce barbu ferait de mieux de s’isoler dans une mosquée plutôt que de défendre nos cages). La grogne monte dans les gradins askary. Fallait y remédier. Craquage de 7 fumigènes (contre une chez les locaux !!!) par les Askary. Riposte immédiate de la police, qui appelle à des renforts et commence à arrêter nos supporters sans raison, plusieurs sont frappés et bousculés par ces bêtes en uniformes. Sur la pelouse, notre équipe marque enfin (2-1). Les supporters locaux restent muets pendant de longues minutes, et grand chaos dans notre parcage. L’AS FAR tente d’arracher le nul, avant de sombrer en fin de match (3-1 pour rajae). Fin du match, on applaudit ceux qui ont mouillé notre maillot et on siffle les autres.

L’après-match : hooligans in action

Près d’une heure d’attente dans le parcage, puis on se dirige vers la sortie. Tous les askary sont décidés : pas de bus. On sort du stade, les jets de pierres commencent par des locaux cachés près des immeubles à proximité du stade. On charge, les locaux s’enfuient comme des tapettes. Sur le chemin vers la gare, les Askary détruisent tout ce qui est vert, et s’attaquent à des commerces, des voitures, bref rien n’est épargné (la presse casablancaise se fera un plaisir à énumérer les dégâts causés par les Askary à casa). La haine est trop grande, et la répression policière endurée par les Askary tout au long de ce déplacement a été la goutte qui a fait déborder le vase. On cherche ceux qui pullulent dans le net, mais on n’a trouvé personne. Jamais aucun public ne s’est défoulé de cette manière en plein casa. Pas de police, pas de protection, pas de pitié. Les Askary laisseront une ville en ruines derrière eux. A la gare, on patientera une bonne heure avant de voir le train arriver. Départ vers 23h30 et arrivée vers 1AM à notre raison de vivre : RABAT.

Respect aux UAR, aux BA, et à tous les Askary présent ce jour-là. Courage aux détenus askary. Nos pensées vont à Abdessamad (on te lâchera pas mon frère).

Dima les FAR.
Fier d’appartenir à ce formidable public.